La chanson Américaine, racontée par Eddy Mitchell
Tout
commence au début du 17e siècle: Ecossais, Irlandais et Gallois débarquent du
"Mayflower". Outre leur maigre baluchon, ils
amènent leurs chants religieux (psaumes et hymnes puritains), leurs chansons
et balades dont la plus célèbre "The ballad of
Barbra Allen" sera reprise beaucoup plus tard par Joan
Baez.
Parallèlement
à cette implantation sur le nouveau continent, les Africains (émigrés par la
force des choses) arrivent eux-aussi avec leur patrimoine musical. Employés
aux travaux les plus durs (construction de digues, récoltes de cotons et de
canne à sucre), les esclaves noirs se réfugient dans la musique pour oublier
leur conditions de vie.
A l'origine, ce qui deviendra le Blues que l'on peut traduire par
"cafard", est un chant simple, rythmé avec de rudimentaires objets
de percussion (caisses, bouteilles, casseroles) ou simplement par battement
de mains.
En même
temps d'autres influences vont modifier cette musique africaine. Notamment
celles des missionnaires blancs qui évangélisent les esclaves en leur
apprenant des cantiques d'origine européenne. Interprétés à leur manière, ces
cantiques prirent le nom de Negro spirituals.
Puis au 19e siècle, la Guerre de Sécession (1861-1865) va avoir pour
conséquence l'abolition de l'esclavage.
Les deux courants musicaux - blanc et noir - vont alors s'affirmer, se
préciser, trouver enfin leur véritable identité.
La musique Yankee est désormais basée sur des critères raciaux, mais aussi
géographiques (Nord-Sud) et même locaux.
La
musique blanche
Au début
de ce siècle, la mode est aux chansons tirées des vaudevilles et des
"music-halls". C'est l'heure de gloire des comédies musicales et
des "Big Bands" comptant 20 musiciens et
plus. Les grands auteurs-compositeurs sont alors Cole Porter et George
Gershwin.
Puis, peu à peu, leur succès s'émoussera au profit du chanteur solo, du type Big Crosby. Lequel
ouvrira une brêche aux futurs "crooners", Frank
Sinatra, Dean Martin, Franckie Laine, Perry Como...
A l'opposé
de ces deux styles musicaux typiquement urbains, se développent des musiques
plus traditionnelles.
Comme le "Country and Western" (musique de la campagne)
"Hill-Billy" (celle des paysans) et le "Folk Song"
émanation des Etats du Sud.
Leur succès devait vite se propager jusque dans les capitales du Nord.
Woody
Guthrie
S'accompagnant
au banjo, à la guitare sèche ou à l'harmonica Woody Guthrie
(le père spirituel de Bob Dylan) compose "So long It's
been good to know you" et le fameux "This
land is my land",
repris ensuite par Trini Lopez.
Woody compte alors beaucoup d'admirateurs.
Le blanc Pete Seeger,
auteur de "Guantanamera", mais aussi le
noir Leadbelly
dont le répertoire ne se cantonne pas uniquement au folk songs,
mais comprend également des Country blues et des ballades. Comme "Midnight Spécial" et "Good night Irene".
La
musique noire
Bien que
la musique noire et la blanche aient eu des imbrications (l'exemple de Leadbelly le prouve) la vraie évolution du blues se fait
dans les années 1890 aussi bien dans les ghettos noirs que dans les Etats du
Sud.
En remplaçant caseroles et bâtons par des guitares
et des goulots de bouteilles (Bottleneck), les
chanteurs de blues vont rapidement devenir des professionnels et développer
leur art sur les rives du Mississipi.
Le blues
en rendra célèbre quelques-uns: Muddy Waters, Robert Johnson, Big Bill Broonzy,
Bessie Smith et Ma Rainey.
Tout comme le Gospel considéré par certains comme moins trivial, fera une
super-vedette de Mahalia Jackson.
Mais le blues va rapidement se sophistiquer, s'urbaniser et donner naissances
vers 1915 au Jazz.
Muddy Waters
New-Orléans
Tour à
tour, Anglaise, Espagnole, puis Française avant d'être vendue aux Etats-Unis,
la Nouvelle-Orléans dès la fin du 19e siècle est le carrefour de plusieurs
civilisations, le creuset où se fondent les apports de peuples très divers.
Ville tolérante et ouverte, les noirs y trouvent un asile où tout est prétexte
à faire de la musique. A plagier notamment les anciennes marches militaires
espagnoles et françaises.
Et aussi des airs de paix, comme le quadrille, la gavotte, ainsi que de
vieilles chansons comme "Ha! Vous dirais-je Maman" qui allait
devenir "Creole Bobo".
Dès lors,
le Jazz est né et prêt à quitter son berceau. Devenue base navale et centre
d'entrainement militaire pendant la première guerre mondiale, la
Nouvelle-Orléans est déclarée ville fermée. C'est le début de l'exode des
musiciens vers les grandes villes du Nord.
Louis Armstrong
part sa trompette sous le bras à New-York. Kid Ory
rejoint San Francisco, d'autres choisissent Chicago ou Saint Louis... Très
vite, le Jazz évolue vers des styles différents.
1920 voit
le triomphe du Swing: une musique faite pour danser, distillée avec éclat par
le grand orchestre de Duke
Ellington.
Trente ans plus tard, avec Miles
Davis, Sonny
Rollins, Charlie
Mingus, Thelonious Monk et Ornette Coleman, le Jazz
plus élaboré, plus intellectuel, deviendra musique réservée à une élite.
Et nous
voilà au seuil des années 50, où les Américains vont inventer le "Rock'n'Roll".
Tandis que Johnny Ray
fait pleurer dans les ranchs, que le Jazz est encore musique d'initiés et que
Hank Williams
prête toujours vie au "Country and Western": Bill Haley... astique
sa guitare.
Bill
Haley
Le
Boom des "Fifties"
Ex-chanteur
de "Country and Western", déjà plus tout jeune (il a 30 ans), Bill Haley signe en
1954 son premier contrat d'enregistrement.
Pour ce disque, il choisit "Rock around the clock". Un Rock qui balaie tout sur son passage.
Musique pleine de punch, simple et fraiche, elle éclate comme une bombe,
donne envie de bouger, de balancer, même sur un tempo lent. "Rock around the clock" restera
une année entière N°1 au Hit-parade.
Superbe année 1954 qui verra Elvis
Presley enregistrer "That's
all right mama". Une chanson qui décidera le
Colonel Tom Parker
à le prendre sous son aile. Tom a du flair. Elvis possède tout ce qu'il faut
pour devenir une star.
Il est beau, jeune (19 ans), timide, sauvage et attendrissant.
J'oubliais
aussi... Il chante bien.
Elvis
Presley
Sa
réussite sera unique, totale. Vingt ans après celui qu'on a surnommé
"Pelvis Presley" à cause de ses suggestif déhanchements, reste un
personnage de légende et le symbole de toute la génération Rock qui compta
aussi parmi ses plus beaux fleurons Johnny
Cash ("I walk the line")
et Jerry Lee Lewis
("Whole lotta Shakin goin'on") tous deux
originaires du Sud.
Little Richard
Sous-estimée,
l'importance du gros Fats
Domino n'est pas négligeable. Originaire de la
Nouvelle-Orléans, Fats connut le succès dès 1948.
De régionale, sa renommée s'étend très vite à tous les Etats et ses titres
"Ain't that a shame" ou "Blueberry hill",
totalisent 65 000 000 d'exemplaires. Un record que Little Richard ne battra
jamais.
C'est pourtant un cas: "Je suis le plus grand, le roi du Rock'n'Roll", affirme Little
qui fait tout de même 1,80 m. Gesticulant, se démenant sur scène comme un
beau diable, vêtu de costumes à paillettes qu'il déchire en morceaux, le
cheveu gominé plaqué ou dressé en houpette, Little Richard déchaîne la jeunesse en hurlant
"Tutti Frutti", "Long tall sally" et "Rip it
up".
Moins excité, Chuck
Berry, remporte un succès immédiat avec son premier simple
"Maybelline". Les titres qui suivent
comme "Johnny B. Goode", "Sweet little sixteen", le mettent au rang des meilleurs rockers.
Chuck
Berry
En marge
de ce tempo, bruyant et violent, existe une autre musique restant à la limite
de la "bienséance".
Celle distillée par des garçons bien peignés et propres qui ne firent pas une
longue carrière mais connurent des succès retentissant: Danny and the Juniors
("At the Hop"), The
Kalin Twins
("When"), Ricky Nelson ("A teenage idol" qui devient
"L'idole des Jeunes" par Johnny Hallyday, puis dans le film
"Rio Bravo" nous retrouvons Ricky acteur au côté de John Wayne et
Dean Martin "My pony,
my riffle and me") et puis surtout Paul Anka
qui vendit "Diana" à 10 000 000 d'exemplaires.
"My pony, my
riffle and me"
Enfin, un
groupe vocal noir allait connaître un prodigieux succès: The Platters,
créateurs de "Only You", chanson qui
incarne l'heureuse époque d'une jeunesse insouciante.
Devant le
triomphe absolu de cette musique. Les découvreurs de talents se mirent en
quête. D'autres rockers vont ainsi naître: Buddy Holly qui en 1957 s'incruste au
hit-parade avec "That'Il be
the day", avant de disparaitre dans un
accident d'avion.
Quelque mois plus tôt Gene
Vincent était propulsé au zénith avec "Be bop a lula". Les médecins attribuent
son succès à une malformation du palais, trop long et étroit. Cette lacune
lui vaut un surnom "The screaming kid"
(le chanteur hurlant). Hurlant de douleur après un terrible accident survenu
en avril 1960: Gene, Eddie
Cochran, sa fiancée Sharon montent
dans un taxi Londonien. Un pneu éclate, le taxi s'écrase sur un mur: Gene est
blessé, mais Eddie est tué sur le coup. Ce qui n'empêche pas ce dernier
d'être parmi nous : "Summertime blues" et
"C'mon everybody" sont éternels.
Le
Soul
Tandis que
le rock fait des ravages sur tout le continent américain, la
"Soul-music" jusque-là destinée à un auditoire noir commence à
faire une percée chez les blancs. Surnommé "The Genuis",
Ray Charles
en sera à l'origine.
Aveugle à six ans, orphelin à quinze, pianiste et imitateur de Nat King Cole, Ray
Charles trouve sa véritable dimension en créant un style.
Mélange de Jazz, de Blues et de Gospel, doué d'une voix incomparable, ses
premiers succès: "I got a woman",
"What d'I say",
"A fool for you"
annoncent une carrière internationale hors du commun. A l'image de celle de James Brown,
porte-parole des ghettos et surnommé "Mister
Soul".
Les
Sixties
Elvis mobilisé en
Allemagne, Little Richard entré en
religion, Chuck Berry
en prison pour une affaire de moeurs, Eddie Cochran
et Buddy Holly disparus,
il y a du changement dans l'air. L'âge de la pop est amorcé. Avec les petits
barons du rock qui vont se disputer leur trône.
Ils se nomment Bryan Hyland, Bobby Vee, Brenda Lee et
surtout Roy Orbison, le chanteur triste et solitaire
au texte mélancolique comme "Only the lonely" et "Pretty Woman". Sans oublier The Everly Brothers
qui eurent, petit détail, une certaine influence sur les Beatles.
1962
C'est
l'année fracassante du "twist".
Un nouveau virus qui contamine l'Europe et hisse au fait de la gloire un
marchand de volailles: Chubby Cheker,
le créateur de "Let's twist again".
La fièvre
du twist passée, les regards se dirigent vers la Californie. C'est le pays The Beach Boys qui sont
comme le surf au haut de la vague.
Mais le raz de marée provoqué par le "Rhythm
n'blues" les engloutira.
Deux
firmes de disques s'imposent alors: Tamla Motown
qui ne produit que des artistes noirs comme The Suprêmes, Diana Ross, The Temptations
et surtout Stevie
Wonder.
Enfin Stax
qui connaît une réussite identique en produisant Sam and Dave, Arthur Conley
et Otis Redding,
depuis disparu dans un accident d'avion. Ces deux maisons fond le bonheur des
chanteurs Français (Claude François) qui adaptent leurs meilleurs titres.
Pendant ce
temps, Bob Dylan
se gargarise pour s'éclaircir la voix. Et Boom! en 1964, il explose.
Instigateur des "Protest songs",
la musique pour la première fois fait de la politique.
Bob
Dylan
Une
nouvelle brèche est ouverte dans laquelle se développe sur la côte Est comme
à l'Ouest un nouveau style: le "Folk Rock" dont The Byrds
sont le porte-drapeau. Suivis plus tard par The Lovin' Spoonful,
The Mamas and the Papas, et Simon and Garfunkel.
"Dites-le
avec des fleurs"... Bob Dylan sera d'ailleurs un peu responsable de ce
qui va suivre. A commencer par le "Flower-Power" qui propose une
nouvelle philosophie "Peace and Love" le
fameux "Faites l'amour pas la guerre".
La musique devient alors un phénomène social représenté surtout par The Jefferson Airplane
et The
Grateful Dead. Puis le
mouvement "de paix et d'amour" va se durcir, les groupes doux comme
des agneaux vont devenir plus virulents: les hippies font place aux yippies.
Couvés par leurs impresario, Janis
Joplin, The
mothers of Invention, Jimi Hendrix vont
éclore. C'est l'époque des gigantesques festivals "Pop" tel que
Woodstock qui réunira 500 000 fans en trois jours.
Jimi
Hendrix
Nous voilà
au seuil des années 70. Il est difficile, n'ayant que très peu de recul de
discerner parmi les noms qui scintillent aujourd'hui sur les frontons des
music-halls de New York, Paris ou Londres ceux qui déplaceront encore les
foules dans les 20 ans.
D'autant plus hasardeux à dire que le choix est vaste. Il y a des
chanteurs-auteurs-compositeurs comme James
Taylor, Carole
King et Randy
Newman.
Il y a aussi les meilleurs représentants du Rock décadent comme Alice Cooper et Lou Reed dont le
style équivoque, les tenues extravagantes, s'opposent fermement au
conformisme The
Osmond Brothers et de leurs équivalents noirs, The Jackson Five.
Alors? Eh
bien, je m'arrêterai là. En soulignant qu'aujourd'hui, la nationalité des
groupes n'a plus grande importance et les Anglais bénéficient tout autant de
l'estime du public Américain.
Il suffit pour s'en convaincre de citer Elton John qui est à l'heure actuelle
la plus grosse vedette en Amérique.
Ces deux pays ont participé aussi intensément à l'évolution du Rock.
Beaucoup
de noms prestigieux, de talents impérissables n'ont pu être cités et ce
récapitulatif ne peut être exhaustif.
Pardonnez-moi
d'avoir oublié ceux que vous aimez.
Eddy
Mitchell
(1976)
Eddy… les pionniers… et les
autres...
Bill Haley.
C’est grâce à lui qu’Eddy a découvert le Rock’n’Roll,
il a reçu en cadeau pour ses 13 ans le disque « Rock around the clock ».
En 1958, le jeune Claude Moine était à l’Olympia en spectateur pour voir Bill
Haley et ses Comets.
Gene Vincent.
Il est le chanteur qui a influencé Eddy. Avec Be Bop a Lula repris par
Les Chaussettes Noires, Gene a eu du mal à croire qu’Eddy était Claude Moine,
pour lui C.Moine était un escroc qui vole ses
droits.
Jerry Lee Lewis.
Eddy a repris beaucoup de titre du Killer : J’ai tout mon temps, Pas
de Boogie Woogie, Trop
c’est trop… (voir les adaptations) Eddy se souvient, qu’une fois à Las
Vegas Jerry Lee a demandé d’éteindre la salle avant de jouer « Great balls of fire ».
Dans l’obscurité, il renversa une bouteille de bourbon sur le piano et y mit
le feu, les lumières se rallumèrent et il chanta au milieu des flammes.
T’es un dieu, Jerry Lee !
Les
humeurs de Jerry Lee Lewis reste imprévisible, Eddy Mitchell raconte dans Galas, Galère une
anecdote ou il a croisé The Killer ;
Dans un hôtel Jerry Lee commençait une conférence de presse, entre temps
Johnny Cash était arrivé avec Quatre gardes du corps.
Jerry Lee, vexé de n'en avoir que Deux, faisait semblant de ne pas le
connaître... un malheureux journaliste pose la question
"Jerry Lee, comment
expliquez-vous qu’Elvis Presley, qui a commencé en même temps que vous, ait
plus de succès?"
réponse du
Killer : "Foutez-moi ça dehors!"
La
soirée continue, Jerry Lee dans un état bien avancé, refusa de jouer dans la
salle prévue et demanda de monter le piano à queue là-haut dans sa chambre !
Dans
la nuit, Eddy fut réveillé par des coups de feu. C'était Le Killer qui tirait
au revolver dans les couloirs !
Il avait changé d'avis sur la présence du piano dans sa chambre...
Fats Domino
Le 12 Juin 1990, J’ai eu la chance de le voir en concert au Méridien à Paris,
surprise Eddy était là en spectateur, il est resté aux deux concerts (1ère
et 2ème partie).
Anecdote de Pascal
; A la fin de cette soirée il y avait un spectateur qui avait abusé de
quelques Cocktails, l’homme malgré son état, a tout de même reconnu Mr Eddy,
il commença à l’interpellé en essayant de formulé une phrase, Eddy, se
retourne vers la jeune femme qui accompagnait l’individu et lui dit avec
beaucoup d’humour ;
« Il ne faut pas le mettre dans
des états pareils ! », il est comme ça Mr Eddy...
Elvis Presley.
Eddy a rencontré l’agent d’Elvis Mr Aberbach, ce
dernier lui promet de lui envoyer pour sa nouvelle maison un cadeau unique
des Etats-Unis. Eddy s’attend à un cadeau ; du mobilier, un canapé… il
reçut un mois plus tard une photographie dédicacée d’Elvis Presley en chemise
hawaïenne et écrit de sa main « Merci, Monsieur Eddy Mitchell »
(voir Galas Galères).
Anecdote de Pascal
; En 1990, Je me souviens qu’Eddy était souvent avec un perfecto, à la sortie
d’un concert il avait un badge de Bill Haley et quelques jours plus tard (le
16 Décembre 1990 à Epinay sur Seine) c’était Elvis Presley, je lui fais la
remarque et il me répond ;
« Oui, aujourd’hui c’est la
journée Elvis ! », toujours Rock’n’Roll
Eddy !
Eddy
avec Bernie Dresel et Mark Winchester pour l’album Frenchy
Brian Setzer.
Pour
l’album Frenchy, Eddy a fait appel aux musiciens de
Brian Setzer Orchestra : Bernie Dresel (Drums) et Mark Winchester (Bass) pour les titres J’aime
les Interdits et C’est pas ta journée.
A noter, le 24
Septembre 2001 Eddy Mitchell était à l'Olympia en spectateur pour le concert
de Brian Setzer 68 Comeback Special.
Eddy a été applaudi par le public à son arrivée, puis placé au balcon tout à
droite au premier rang pour assister au concert...
Eddy apprécie bien
évidement Brian à sa juste valeur.
Extrait d’une interview du Juin 2011 de Brian Setzer :
De
plus à ce concert, le 24 septembre 2001 à l’Olympia, Johnny Hallyday est venu
sur scène.
Anecdote de Brian ; Je ne
comprenais pas pourquoi après le morceau avec Johnny Hallyday les gens se
sont mis à crier : "Eddy ! Eddy ! Eddy !
"
Je ne savais pas du tout ce que cela signifiait.
Ce
n’est qu’après que l’on m’a expliqué qu’il y avait un certain Eddy Mitchell
dans la salle et que lui aussi avait participé à l’explosion du rock en
France dans les sixties.
Je
pense que le public voulait qu’il monte aussi sur scène.
Je ne
vois pas Johnny souvent, mais c’est toujours un rockeur. Je me souviens très
bien qu’il voulait m’entraîner chez lui après le concert et que je lui ai
répondu :
"Je suis avec ma femme et mes deux filles, je
ne peux pas !"
Il m’a répondu :
"Elles peuvent
dormir chez moi, on va aller les déposer et on va aller faire la
fête !"
Je lui dis alors :
"Mais je
dois partir dans le bus."
Et il a conclu :
"Une star
comme toi ça prend pas le bus mais l’avion !"
"Je ne suis pas une star Johnny, je tourne dans
un putain de bus anglais qui pue pour payer mes factures et je dois partir
avant minuit pour être demain dans une autre ville."
Little Richard.
vu par Eddy Mitchell : "Little Richard sur scène ça le
fait. C’est le Liberace du Rock’n’Roll.
Il parle plus qu’il ne chante d’ailleurs, parce que chanter c’est
relativement fatiguant, mais enfin quand il l’envoie, il l’envoie très bien.
Sur scène, il envoie tous les titres qu’il
a créés dans les années 50. Je l’adore parce qu’il est hors du commun.
Avec Little Richard, on est entre le Paradis Latin,
chez Michou et en même temps Rock’n’Roll."
2006, Little est l’invité surprise de l’album d’Eddy "Jambalaya".
P.Caseau
Janvier 2005
Bo
Diddley Vol 2 80226 S
Bo
Diddley Vol 4 80242 S
Chuck
Berry Vol 1 80225
Chuck
Berry Vol 3 80245
Chuck
Berry Vol 8 80279 S
Chuck
Berry Vol 11 80318 S
Chuck
Berry Vol 5 80258 S
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